SORTIE LE 28 MARS 2001
Vendredi 16 Mars 2001 à
20h15, c'était l'avant première de "La Tour Montparnasse Infernale" à l'UGC
ciné cité à Lyon.
Par chance, je me trouvais exactement dans la même salle où allait se dérouler
l'évênement.
Assis au premier rang, je sentais la tension monter dans la salle (mise
en place de l'intrigue); des gardes du corps allaient et venaient, talkies-walkies
à la main (le suspence est à son comble).
Puis soudain vers 20h30, deux individus facilement reconnaissables pénétrèrent
dans la salle en gueulant (ce suspence est insoutenable); l'un était
grand aux cheveux frisés, l'autre souffrait de non-cheveutisme: c'était ERIC
et RAMZY évidemment !! (fin du suspence. En fait je savais qu'ils allaient
venir mais vous peut-être pas, d'où l'idée de créer un suspence)
Sous les feux des projecteurs, ils se sont d'abord foutu de la gueule d'un
type dans le public qui se faisait remarquer et criait un mot incompréhensible.
Ensuite pendant qu'Eric vidait un pot de pop-corn par terre, Ramzy s'en prenait
à une assistante qui pourtant voulait simplement lui donner un micro.
Ensuite ils ont commencé à baratiner comme quoi on était le premier public
hors professionnel à voir le film et qu'il fallait que l'on rigole beaucoup.
Pour finir, Eric à mis dans la merde Ramzy en lui disant d'interprêter l'hymne
de son pays pour leur porter chance; ça m'a fait flipper tellement Ramzy l'a
fait avec coeur et patriotisme.
Le film fut un cocktail explosif: une ambiance conviviale, une bonne dose
d'humilité, un soupçon d'exotisme, une leçon de solidarité et un message de
paix pour tous les jeunes.
Nan j'déconne, ce fut 1 heure et demie de fou-rires et vraiment, je vous conseille
d'aller voir ce film désormais culte.
Voici les photos comme promis:
5 Photos de l'avant-première |
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ERIC et RAMZY jouent le role de deux laveurs de carreaux qui assistent
à une prise d'otage au 52ème étage de la Tour Montparnasse. MARINA, dont ERIC
est amoureux, fait parti de ces otages.
C'est ainsi qu'ERIC et RAMZY vont tout tenter pour sauver MARINA et vont se
confronter aux preneurs d'otages tout au long du film.
Des cascades, des bastons, des gags visuels et sonores vont s'enchainer à
tour de bras!
Vidéos sur la Tour Montparnasse infernal: | ||
Making-of (1.98 Mo) | ||
Interview + making-of (3.85 Mo) | ||
Une autre interview (real video) | ||
Un autre making-of (real video) | ||
La BANDE-ANNONCE (real video) |
15 Photos du tournage |
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Le film aurait pu s'appeler Dumb and dumber, mais le titre était déjà pris. Il s'est donc appelé La Tour Montparnasse infernale, de même que ça aurait pu être Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche de la Défense perdue ou Nous irons tous au Paradis Latin, car le lieu n'a aucune espèce d'importance. On aurait aussi bien pu lâcher Eric et Ramzy sur la Tour Eiffel, le Panthéon, la gare d'Austerlitz, la cathédrale de Reims, l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, la place Stanislas de Nancy ou le Franprix de la rue du Mont Cenis, le résultat aurait été le même. On aurait pu réduire l'imposant budget de ce film à sa portion congrue, ça n'aurait rien changé non plus. Car ce ne sont pas le lieu, l'histoire, le scénario, les effets spéciaux qui font de ce film une grande réussite, mais ses deux héros, déjà largement connus du grand public sous le nom d'Eric et Ramzy, qui réinventent aujourd'hui avec succès l'humour idiot, avec un grand H et un grand I, paire de majuscules enfin méritée après des années d'errance. Car l'humour idiot n'a jamais été qu'un fade succédané de l'humour absurde inventé par les Monty Python. On a longtemps mis l'incapacité sur le compte de l'absurde, au nom de ce fameux deux-cent cinquante-sixième degré qu'on a bien de l'audace à prétendre pratiquer lorsqu'on ne maîtrise même pas le second. Mais Eric et Ramzy sont d'une autre trempe. Si. J'insiste. Notez que je comprends parfaitement
votre doute, je partageais le même avant d'aller voir ce film. Sa promotion
contondante, desservie par une bande-annonce pour le moins calamiteuse,
n'était vraiment pas engageante. Mais comme chez ou-pas.net, on n'est
pas du genre à critiquer ce que l'on ne connaît pas, et que j'avais
la ferme intention de dire du mal de cette Tour Montparnasse infernale,
je n'ai pas pu faire autrement que d'aller voir le film, de surcroît
dans une salle petite salle remplie de lascars, fumant des joints pendant
le film, évidemment, une place pour chaque chose, chaque chose à sa
place, mais ne riant que très peu, voire pas du tout, sauf bien sûr
quand apparaît Joey Starr, évidemment, une place pour chaque chose,
chaque chose à sa place. Mais l'heure n'est pas au procès du Embarqués dans une histoire abracadabrante sur laquelle nous ne nous attarderons pas, car je le répète, elle n'a aucune forme d'importance, le couple d'humoristes incarne ici une paire de benêts sympathiques, à mi chemin entre idiots du village et enfants de sept ans. Chacun a sa spécificité. Si Eric semble être ouvertement le plus con des deux, c'est car Ramzy, qui l'est en fait tout autant, le montre moins. Eric se jette la tête la première dans la première connerie à faire qui lui passe sous le nez, à coup de grimaces simiesques et de gesticulations frénétiques, alors que Ramzy, plus posé, et apparemment maître la situation, réfléchit longuement avant de faire une connerie encore plus dramatique. En cela, le duo fonctionne un peu sur les bases du couple Chevalier et Laspallès; mais lorsqu'ils avaient cinq ans et demi, si tant est qu'il se soient connus à ces âges. Deux gentils idiots donc, lâchés dans une Tour Montparnasse prétexte à une succession de scènes désopilantes, mais aussi, et c'est là que ça force le respect, invariablement efficaces. Car le bordel apparent qui s'installe dès les premières secondes du film s'avère vite être savamment organisé. Les répliques et gesticulations des deux ânes s'intègrent dans une chorégraphie millimétrée, qui ne subit aucun relâchement, et dont l'extrême épurement ne s'autorise que de rares écarts, qui concernent surtout les seconds rôles et apparitions surprises obligées, accaparés par la clique des jeunes-talents-soit-disant-comiques labellisés Canal Plus. Mais ne soyons pas bêtement regardants. Inventifs, maîtres de leur art, désopilants, sympathiques, jamais méchants ni gratuits, Eric et Ramzy signent un de ces très, trop rares films écrits et interprétés par des humoristes stars des plateaux télés qui ne fasse pas bailler au bout d'un quart d'heure. Le rythme, de même que la tour, est infernal, il ne faiblit jamais. Une heure et demi de franche poilade qui passe rapidement, et qui te récure la boite à rires pour la semaine. Que demander de plus? Et hop, emballez c'est pesé. De jesaipuki lol trouvée sur Internet ( que l'auteur ne m'en veuille pas mais j'ai bien aimé sa prose) LES PETITS PRINCES DU RIRE "La
tour Montparnasse infernale".. Tiens, tiens, mais à quoi peut bien ressembler
un "vrai" film, avec un "vrai" gros budget, qu'on nous décrit comme
un remake de Piège de Cristal, mais avec Eric et Ramzy dans le rôle
du Bruce Willis initial ? C'est surréaliste. Étrangement, avant que
la projection ne commence, une légère tension est perceptible dans la
salle, comme si chacun appréhendait avec une angoisse contenue le verdict
humoristique du film. Ça
y est, les lumières s'éteignent doucement et le projecteur crache le
générique de début au-dessus de nos tête. Et là, dès les premières secondes,
un sourire serein s'inscrit sur les visages des spectateurs que la lumière
réfléchie illumine, puis un petit rire amusé, et enfin le rire par éclats,
à gorge déployée. Le
plus édifiant, c'est que ces deux ahuris qui semblent cultiver la connerie
par réciprocité à force de jouer au petit jeu de celui qui sera plus
débile que l'autre, en viennent à devenir touchants, comme de grands
enfants irresponsables pour qui il n'y aurait aucune limite. Et c'est
toute l'efficacité de leur humour d'ailleurs, puisque sans cette "innocence"
infantile, l'absurdité innommable de leurs blagues ne pourrait fonctionner.
Les autres acteurs, qui n'ont sans doute pas bénéficié de la même liberté
d'improvisation qu'Eric et Ramzy, s'en sortent néanmoins avec les honneurs,
notamment Marina Foïs, étonnante en nièce diabolique prête à tout pour
arriver à ses fins. Les courtes apparitions des "potes" d'Eric et Ramzy
(Fred et Omar, Pef ou encore Joey Starr) réservent des surprises inattendues
et franchement drôles. L'ensemble ressemble à un gros gâteau très cher,
dégoulinant de bêtise, et finalement, il n'y a pas de honte à aimer
la bêtise, surtout quand elle est sucrée. Du
grand spectacle, du grand Eric et Ramzy, un zeste d'émotion et moult
explosions . - Romain du site écran noir |
Pour en savoir plus, consultez
le site officiel du film: http://www.latmi.com/
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